Quels sont les risques de la chirurgie par implant du phake ?
L’implant phaque, ou implant intraoculaire (ICL pour Implantable Collamer Lens), est une solution chirurgicale innovante pour corriger la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Il est particulièrement recommandé pour les patients inéligibles à la chirurgie laser, notamment en cas de cornée trop fine ou de myopie importante. Mais quels sont les risques associés à cette intervention ?
Qu’est-ce qu’un implant phaque ?
Le terme "phaque" vient du grec phakos, signifiant "lentille". Il désigne un œil conservant son cristallin naturel, contrairement à la chirurgie de la cataracte. L’implant phaque est une lentille 100% biocompatible placée devant le cristallin et derrière l’iris, corrigeant la vision en modifiant la focalisation de la lumière sur la rétine.
L’implant phaque est principalement proposé aux patients présentant :
- Une myopie forte (jusqu’à -20 dioptries),
- Une hypermétropie importante (jusqu’à +10 dioptries),
- Un astigmatisme associé,
- Une cornée trop fine ou une topographie cornéenne incompatible avec le laser.
La préparation préopératoire : ce qu’il faut vérifier
Une évaluation minutieuse est essentielle pour garantir la sécurité de l’intervention. Lors du rendez-vous préopératoire avec le Dr BOUJNAH, plusieurs examens sont réalisés : mesure de la profondeur de la chambre antérieure, vérification de l’angle irido-cornéen, biométrie oculaire et examen du cristallin et de la rétine. Ces étapes permettent de confirmer l’éligibilité et de choisir l’implant adapté.
Les risques et effets secondaires de l’implant phaque
Comme toute intervention chirurgicale, la pose d’un implant phaque comporte certains risques, bien que ceux-ci soient rares et généralement bien maîtrisés grâce aux protocoles rigoureux suivis par le Dr BOUJNAH. Parmi les risques potentiels, on peut citer les infections intraoculaires, ou endophtalmies, qui restent extrêmement rares grâce aux mesures d’asepsie strictes appliquées lors de l’intervention. Une élévation de la pression intraoculaire peut également survenir dans certains cas, nécessitant parfois un traitement médical ou une intervention complémentaire pour la réguler.
Bien que l’implant ne touche pas directement le cristallin, il existe un faible risque de développer une cataracte secondaire à long terme. Par ailleurs, dans de rares situations, l’implant peut se décentrer, ce qui pourrait nécessiter une réintervention pour le repositionner correctement.
En ce qui concerne les effets secondaires visuels, certains patients rapportent des phénomènes tels que des halos, des éblouissements ou une sensibilité accrue à la lumière, particulièrement en vision nocturne. Ces symptômes, souvent temporaires, tendent à s’atténuer avec le temps. Enfin, une réaction inflammatoire intraoculaire peut survenir, mais elle est généralement bien contrôlée par un traitement anti-inflammatoire local adapté.
Statistiques sur les implants phaques en France en 2024
Selon les dernières données disponibles, la pose d’implants phaques (ICL) connaît une croissance constante en France, reflétant la confiance accrue des patients et des professionnels dans cette technique. En 2024, on estime que plus de 15 000 interventions ont été réalisées, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance s’explique par les avancées technologiques, la précision des implants et les résultats visuels excellents obtenus chez les patients.
L’implant phaque est une solution sûre et efficace pour corriger les défauts visuels chez les patients non éligibles à la chirurgie laser. Cependant, comme toute intervention, elle nécessite une évaluation préopératoire rigoureuse et une prise en charge experte pour minimiser les risques.
Si vous envisagez cette option, n’hésitez pas à consulter le Dr BOUJNAH, spécialiste en chirurgie réfractive, pour un bilan personnalisé et des conseils adaptés à votre situation.
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